Après une accalmie, les violences de Kwamouth ont repris début mars et depuis, des dizaines des personnes ont été tuées dans les attaques qui ont visé les villages Teke.
Les violences se sont ensuite étendues dans la périphérie de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, a-t-on appris de source militaire.
Présidant une réunion de sécurité ce jeudi avec quelques membres du gouvernement, les officiers militairs et le gouverneur de Kinshasa, le premier ministre Sama Lukonde a annoncé le lancement des opérations de grande envergure confiées aux forces de défense et de la sécurité congolaise.
Par ces opérations, le Chef du Gouvernement, avec tous les participants, ont levé l’option de restaurer l’autorité de l’État bouleversée par les bandits.
“Il était question d’examiner la situation qui se passe dans la partie Est de la capitale, d’abord. C’est-à-dire, dans la commune de Maluku, mais également la situation qui se passe à Kwamouth”, a déclaré le Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur, Peter Kazadi.
A lui de poursuivre :
“Et nos services de défense et de la sécurité sont chargés de tout mettre en œuvre pour que l’ordre, la paix, la sécurité puisse revenir dans toutes les poches, aujourd’hui rendues invivables suite à l’insécurité causée par certains de nos compatriotes. Il sera question de lancer des opérations de grande envergure qui ont été confiées à nos forces de défense et de la sécurité. Et je pense que dans les jours qui viennent, la paix va régner sur l’étendue de Kinshasa pourquoi pas à Kwamouth, à Kisangani et sur l’ensemble de la République démocratique du Congo”.
Le premier ministre a également évoqué la question de la situation sécuritaire dans la ville de Kisangani.
À cette une réunion de sécurité, ont pris part le Vice-Premier Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, Peter Kazadi Kankonde, le Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, la Ministre près le Président de la République, Nana Manuanina Kihimba, le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngombila Mbaka, ainsi que les officiers supérieurs de la PNC, des FARDC et des responsables des services de sécurité, notamment l’ANR, la DGM et le Renseignement Militaire.
La Rédaction