Dans un acte de violence insensé, des miliciens du groupe CODECO ont perpétré une attaque brutale ce samedi 19 février 2024, au village de Singo, dans le territoire de Djugu, en Ituri. Plus d’une dizaine de civils, revenant d’un lieu de deuil, ont été les victimes de cette tragédie, subissant tortures et morts atroces aux mains de ces hors-la-loi.
Justin Nguna Budda, figure politique éminente du territoire de Djugu, exprime son indignation face à cet acte barbare.
« Nous sommes de nouveau sous le choc en visionnant des images insupportables du carnage orchestré par des miliciens identifiés comme appartenant au groupe CODECO », déclare-t-il.
Alors que l’attention des autorités congolaises est principalement dirigée vers le Nord Kivu en raison des récentes agressions attribuées au Rwanda, Nguna souligne l’importance de ne pas négliger la situation en Ituri.
« L’ituri ne doit pas être jetée dans les oubliettes », insiste-t-il.
En tant qu’acteur politique du parti Union des Patriotes Congolais (UPC), sous l’autorité morale de Thomas Lubanga, Nguna appelle les autorités provinciales et nationales à accélérer le programme de désarmement, démobilisation et réintégration communautaire et sociale (PDRCS). Cette action vise à récupérer les armes détenues par tous les groupes armés et à ouvrir la voie à un retour durable de la paix dans la région.
Face à cette situation désolante, Nguna interpelle les autorités militaires déployées dans le territoire de Djugu à imposer l’autorité de l’État.
« Le territoire de Djugu est fatigué de cette barbarie de ces groupes armés », déclare-t-il avec force.
Alors que l’Ituri continue de subir les affres de la violence, les appels à l’action se multiplient pour mettre un terme à ces actes odieux et restaurer la paix tant attendue dans la région.
Jospin Wa Jorkim