Matata Ponyo n’a pas encore fini avec ses démêlés judiciaires malgré le dépôt de sa candidature à la présidentielle parmi les premières personnalités.
Cet ancien Premier ministre et ses co-accusés dont l’ancien gouverneur de la banque centrale Deogratias Mutombo et Groobler, patron de la firme Africom sont de nouveau attendus ce lundi 25 septembre, à la Cour constitutionnelle.
Ces derniers sont accusés du détournement de plus de 250 millions de dollars ayant conduit à la débâcle du projet du parc Agroalimentaire de Bukanga Lonzo mais aussi la non réalisation du marché international de Kinshasa.
Le 4 septembre, Matata Ponyo était à la barre de la Cour constitutionnelle. Avec ses avocats, ils avaient obtenu une remise pour ce 25 septembre afin d’entrer en possessions de plus de 6.000 mille pièces liées au dossier non mises en leur disposition par le Greffe.
Le camp de Matata Ponyo ne cesse de dénoncer l’acharnement contre son candidat mais aussi un procès politique dans le but de l’écarter de la course à la présidentielle de décembre 2023.
Par contre, une autre opinion estime que devant les juges, Matata Ponyo a l’occasion de prouver son innocence, lui qui, continue de clamer haut et fort n’avoir jamais détourné un seul franc de ce projet.
Cédric BEYA, DÉPÊCHE.CD