Un sombre matin du mercredi 6 mars 2024, un sinistre événement est venu assombrir la quiétude de la région d’Ituri, en République Démocratique du Congo. Sur l’axe Kasenyi-Bogoro, non loin du lieu communément désigné sous le nom de « Mayi ya franga », un corps sans vie a été découvert, plongeant la communauté locale dans l’émoi et la consternation.
Selon les informations recueillies auprès de la société civile du groupement Babyasi, représentée par monsieur Samson, qui s’est rendu sur les lieux du drame en compagnie des autorités sécuritaires, la victime serait un homme originaire de Iga Barrière. Il aurait été sauvagement tué par des individus encore inconnus, laissant derrière lui un cortège de questions sans réponse et une famille plongée dans le deuil.
Samson Bahwere bengahe, fervent défenseur des droits humains, a vivement condamné cet acte barbare. Il en appelle aux autorités compétentes pour ouvrir une enquête sérieuse sur cette affaire. À ce jour, la cause exacte du décès reste indéterminée, tandis que le corps de la victime repose à la morgue de Bunia, en attente de justice.
De son côté, le chef de secteur des Bahema Sud, André Kataloho Takumara, tente de rassurer la population en affirmant que la situation sécuritaire est sous contrôle des forces loyalistes. Les enquêtes se poursuivent activement afin de traquer les auteurs de ce crime odieux.
Il enjoint également la population de sa juridiction à la vigilance et à la collaboration avec les autorités, afin de prévenir de nouveaux drames et de dénoncer toute activité suspecte.
Cette tragédie, qui endeuille la région d’Ituri, soulève une fois de plus la nécessité d’une sécurité renforcée et d’une justice impartiale pour garantir la paix et la stabilité dans cette région meurtrie par les violences.
Jospin wa Jorkim, depuis l’ituri